La préfecture de Seine-Saint-Denis lance une alerte aux consommateurs de cocaïne. L’analyse de cocaïne saisie sur la commune de Sevran (banlieue de Paris) indique la circulation de cocaïne extrêmement concentrée et donc dangereuse. La cocaïne saisie titre à 65% alors que la concentration ces dernières années se situe autour de 30%.
Ce degré de pureté amène la préfecture et les autorités sanitaires à alerter les structures, associations concernées et les
services d'urgence.
Source AFP/ 20 minutes
Les autorités sanitaires norvégiennes ont informé le 18 octobre dernier les autorités sanitaires des Etats membres de l'UE de cas de botulisme survenus chez des usagers de drogues (héroïne) par injection.
Actuellement, deux cas de botulisme sont confirmés par les examens de laboratoire et quatre autres cas suspects sont en cours d'investigation. Les patients ont pu être traités par l'administration d'antitoxine. L'hypothèse formulée par les autorités norvégiennes est qu'il s'agit de l'utilisation, par ces usagers, d'héroïne provenant d'un lot contaminé par des spores de Clostridium Botulinium.
Plusieurs cas de contamination ont été décrits ces dernières années au Royaume Uni, en Allemagne, en Italie et aux Pays Bas, chez des usagers de drogue "injecteurs", notamment en cas d'utilisation de la voie intra-musculaire, peu répandue en France.
Après une période de pénurie en 2009, la MDMA (pour 3,4-méthylène-dioxy-N-méthylamphétamine) sous sa forme poudre est de nouveau disponible en France comme en Europe.
La forme « ecstasy » c'est-à-dire en comprimé, avait connu une raréfaction sur le marché. Elle pourrait amorcer un retour avec
l'apparition de comprimés fortement dosés en MDMA.
Dans le contexte actuel où l’ecstasy reste considérée comme une "drogue de débutant" faiblement dosée, leur circulation présente un danger. Les doses moyennes par comprimé sont en effet passées de 50 à 60 mg par comprimé dans les années 2000 à près de 100 mg de MDMA depuis 2012.
Lire la note sur le site de l'OFDT
Dans la population française, on compte environ 13 millions de personnes ayant consommé au moins une fois au cours de leur vie du cannabis, 1,2 million de consommateurs réguliers et 550.000 consommateurs quotidiens. Face à ce constat certains sont favorables à la prohibition, d’autres à la dépénalisation ou à la légalisation. L’ouvrage « Faut-il dépénaliser le cannabis » confronte ces positions.
Au sommaire de cet ouvrage :
Sont ainsi abordées les questions :
de définitions, de problématiques et enjeux, de la pandémie cannabique et ses conséquences, les méfaits physiques et psychiques, l'échec de la prohibition et de la pénalisation, pourquoi et comment dépénaliser l'usage simple, la légalisation comme autre option...
Pour se procurer l’ouvrage se rendre sur le site de l'éditeur Le Muscadier
Le Sativex, médicament dérivé du cannabis, destiné au traitement de douleurs et des contractures sévères résistantes aux autres traitements de certains patients atteints de sclérose en plaques, devrait être commercialisé en France d’ici 2015.
Le Sativex est déjà enregistré dans 17 pays européens via une procédure européenne dite "procédure décentralisée et de reconnaissance mutuelle". Le laboratoire qui commercialise le Sativex doit à présent répondre aux exigences spécifiques de
l'agence française
du médicament.
"L'autorisation de mise sur le marché sera officiellement notifiée en France d'ici la fin de l'année", indique l'agence du médicament. Restera à fixer le prix et le remboursement.
Source AFP
En savoir plus lire Le cannabis thérapeutique en France
L’une des mesures novatrices du plan gouvernemental de lutte contre la drogue et les conduites addictives 2013-2017 ne pourra pas être mise en œuvre selon le calendrier annoncé. Suite à sa saisine par le gouvernement, le Conseil d’Etat vient de rendre un avis constatant qu’en l’état actuel des textes législatifs et réglementaires, l’ouverture d’une salle de consommation à moindre risque n’était pas possible. L’expérimentation envisagée dans le 10ème arrondissement de Paris est donc reportée sine die.
L’A.N.P.A.A. prend acte de la décision du Conseil d’Etat. Elle demande au Ministère des affaires sociales et de la santé de ne pas renoncer à cette expérimentation et d’étudier au plus vite les évolutions législatives ou règlementaires à mettre en œuvre pour surmonter les observations du Conseil d’Etat.
L’A.N.P.A.A. rappelle son soutien constant à cette expérimentation. Lire la suite du communiqué de presse
L’OFDT (Observatoire français des
drogues et des toxicomanies) publie une note sur le prix de détail et la disponibilité des principales substances psychoactives circulant en France en 2012.
Nous y apprenons que
Consulter la note sur le site de l'OFDT
Déjà autorisé dans plusieurs pays, le cannabis thérapeutique peut être utilisé comme complément à des traitements contre la douleur ou pour favoriser l’appétit et une reprise de poids chez des patients atteints de cancer ou du sida. L'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a reçu une demande d'autorisation de mise sur le marché (AMM) pour ce traitement et devrait bientôt rendre sa décision.
Un décret publié le 7 juin au Journal officiel devrait permettre l’autorisation de mise sur le marché de médicaments contenant du cannabis. Ce décret modifie un article du code de santé publique qui interdisait l’emploi de dérivés du cannabis dans les produits de santé. La publication de ce décret va permettre à l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) de délivrer des AMM pour ce type de produits.
Le Rapport mondial sur les drogues 2013 indique que l’usage de drogues ‘traditionnelles’ (héroïne et cocaïne) est resté stable au niveau mondial. Il souligne que sont en augmentation l'abus de médicaments délivrés sur ordonnance et l’usage de nouvelles substances psychoactives.
Le nombre de NPS* (nouveaux produits de synthèse) signalés est passé de 166 en 2009 à 251 en 2012, soit une augmentation de plus de 50%. Ce problème est alarmant. Commercialisées en tant qu’euphorisants légaux, les NSP ne sont pas testées afin d’en connaître les risques. Elles peuvent donc se révéler
bien plus dangereuses que les drogues traditionnelles. Dans l’Union européenne, près de 5% des personnes âgées de 15 à 24 ans en ont déjà consommé.
Classement de la méthoxétamine comme stupéfiant
La « méthoxétamine » a été ajoutée à la liste des substances classées comme stupéfiants, par arrêté du 5 août 2013, publié dans le Journal Officiel du 9 aout 2013.
La méthoxétamine est un produit chimique qui présente une similitude importante avec la kétamine, au sein de la famille des arylcyclohexylamines.
>> Consulter l’arrêté du 5 août 2013, publié dans le Journal Officiel du 9 aout 2013.
En savoir plus:
consulter la note d'information diffusée par l'OFDT, l'alerte diffusée par la Direction générale de la santé
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